Traité de photographie industrielle

Traité de photographie industrielle
Photo Philippe Nieuwbourg

Connaître le passé, comprendre le présent, pour imaginer l’avenir”, c’était la devise du Musée de l’Informatique que nous avions installé au sommet de la Grande Arche de la Défense. L’objectif n’était pas de se moquer des machines antédiluviennes inventées quelques décennies auparavant, mais d’en comprendre la démarche, et le fonctionnement, pour mieux anticiper leurs évolutions futures.

M’intéressant en cette année 2023 à un nouveau sujet, celui de la photographie industrielle, je me suis logiquement plongé dans une bibliographie. Peu de livres ont été écrits sur ce thème aux débuts de la photographie. Mais j’ai pu en acquérir deux, grâce au travail des libraires et des sites spécialisés dans les livres anciens.

Le contenu de ces deux ouvrages n’a aucun intérêt ! Actuel, je précise. Car en effet les techniques de prise de vue, et de développement n’ont plus rien à voir avec celles d’il y a un siècle. Mais les connaître et les comprendre, c’est appréhender l’origine, l’étymologie, et la justification de termes tels que l’ouverture, la profondeur de champ, la vitesse d’obturation, etc. En appuyant sur la bouton de votre cellulaire, vous réalisez sans en prendre conscience, toute une série d’opérations aujourd’hui totalement automatisées. Inutile d’être garagiste pour conduire une voiture, inutile de savoir construire un appareil photo pour être photographe. Mais du point de vue intellectuel, et dans certaines situations, cela aide de comprendre quelques bases.

Si vous n’y connaissez rien aux cardans… il y a de grandes chances pour que votre garagiste s’en rende compte, et vous facture bien plus cher que si vous aviez quelques bases de mécaniques.

Ne pas comprendre que toute évolution doit respecter et s’appuyer sur des bases historiques et scientifiques solides, tout en sachant évoluer, c’est laisser la place à des wokistes qui approuveront de changer le nom de la ville de Pantin en Pantine… mais je m’égare.

En tous cas, ces deux ouvrages photographiés ci-dessous permettent de connecter les maillons de la chaine et comprendre les bases de ce qui aujourd’hui est automatisé dans un appareil tout de même créé par l’Homme ne l’oublions pas !

  • La photographie industrielle (Edgar Clifton), Publications Photographiques Paul Montel (Paris), 1923
  • Traité pratique de photographie industrielle et publicitaire (A.H. Cuisinier), Publications Paul Montel (Paris), 1948

Ils rejoignent dès aujourd’hui les rayons de ma bibliothèque.